Particulière

Ma petite femme adorée

Tu me pardonneras je suis sûr d'avoir été méchant hier. Que veux-tu les rhumatismes ne donnent pas de patience. Je suis content que les choses s'arrangent avec les tantes, et la combinaison d'aller déjeuner chez mon père et dîner chez ta mère est la meilleure. Quand tu verras ta mère, n'oublie pas de lui “ présenter mes hommages ”. Et maintenant ma chérie, il me reste de la place pour bien t'embrasser en attendant la permission qui me permettra de le faire mieux que par lettre. Embrasse bien aussi notre poupée chérie. J'espère que le chèque se retrouvera et qu'elle en profitera. Il est vrai que par ces temps de guerre la poste marche si mal ! Si tu écris à Jeanne, n'oublie pas de me rappeler à son bon souvenir. Je termine en t'embrassant mille fois bien bien fort. Au revoir ma petite Blanchette chérie. Encore mille baisers. Simon.

Expéditeur/auteur :
Simon Jeanjean
Destinataire :
Blanche Jeanjean
Lieu d'envoi :
La Bourboule
Date :
10 janvier 1915 (?) - Fait allusion à une carte où il a été 'méchant'. N° 69 ? Celle-ci serait alors du 11/01. Mais il semble difficile de la combiner avec les autres du même jour...
Note :
Texte sur toute la surface

Images

  • L'Auvergne - La Bourboule - Le Funiculaire

  • L'Auvergne - La Bourboule - Le Funiculaire

Droits d'utilisation des images : aucune restriction de copyright connue.

Pour citer ce document

SCD - Université de Limoges, L'Auvergne - La Bourboule - Le Funiculaire [En ligne]. Limoges : SCD Université de Limoges, 2010. Disponible sur <https://www.unilim.fr/jeanjean/215> (consulté le 29/03/2024)