Simon Jeanjean est hospitalisé à Nice. La première carte datée est du 23 octobre. Pas d'autres cartes en septembre. Il a été blessé le 7 septembre 1914 (source : son livret militaire, ainsi que la carte n° 322, datée du 7 septembre 1916 où il écrira : “ il y a aujourd'hui deux ans que j'ai été blessé. Je croyais bien que c'était fini pour moi ! Et j'y suis retourné trois fois depuis... ”).

Il envoie jour après jour, et parfois plusieurs fois dans la même journée, des cartes postales (et des lettres que nous n'avons pas)  adressées à sa femme Blanche et à ses tantes Pauline, Lucie et Célestine, parfois à toutes dont sa fille Denise qui a un an et demi. Les cartes dont l'en-tête s'adresse à toutes sont généralement postées à l'adresse des tantes (mais comme de nombreuses cartes sont utilisées comme des lettres et mises sous enveloppes, l'adresse n'y est pas). Pendant tout la durée de la guerre, ces adresses, celle des tantes et la sienne (cartes adressées à sa femme), sont les suivantes :

  • Mesdames Jeanjean, 116 rue de Ménilmontant, Paris 20ème
  • Madame Jeanjean, 1 rue des Envierges, 46 Villa Faucheur, Paris 20ème.