Deux premières cartes très lapidaires timbrées de Moselle et de l'Oise, éloignées dans le temps, puis on revient en Lorraine. C'est pour Simon Jeanjean un nouveau retour à sa région d'origine. On peut aussi rappeler que cette région est en quelque sorte le berceau de la carte postale en France ; les éditeurs y fleurissent plus qu'ailleurs, et tout particulièrement dans l'album Jeanjean ; il est donc possible par exemple que des cartes de Lunéville soient envoyées d'autres lieux, comme ce sera le cas un peu plus tard en Rhénanie. - - - Côté 'métier' : apparition de Gobert et Catelain, ses collègues du Train, dont il sera question assez régulièrement ensuite ; allusion à son travail (débordant) dans la carte n° 470. Côté famille : les cartes s'adressent désormais à 'mes deux petites mignonnes' (Madeleine a un an). - - - Incertitudes sur les lieux et les dates : les cartes de Grandvilliers, supposées datées d'août 18, pourraient aussi être de l'année précédente (??). Revoir aussi les dates ensuite : Gerbéviller (470) avant Langatte (480-481) ? (classé avant dans l'album). La 3e carte de Gerbéviller (469) est datée du 11 novembre 1918 et envoyée de St Clément en Moselle ; mais une mention manuscrite au recto précise au sujet de Gerbéviller : 'où nous étions il y a 15 jours'. - - - Quant à la chronologie, nous avons choisi de découper ici notre histoire en fonction du millésime 1918 et de l'armistice, et de passer ensuite à un chapitre suivant, à l'occasion du passage en Alsace.